Son ascendance et ses origines :
Son nom est abou 'Abdillah Muhammad
ibn Salih ibn Muhammad ibn 'Outheymine al Wahaybi at-Tamimi.
Sa naissance
Il est né dans la ville de ‘Ounayza
le 27 du mois du Ramadhan béni de l’année 1347 H (1926).
Son enfance
Il a apprit et étudié le Saint Coran
de son grand-père maternel, le cheikh ‘Abdour-Rahmane ibn Souleyman Âl Dâmigh
-qu’Allah lui fasse miséricorde-. Ensuite il est parti à la recherche de la
science, a apprit l’art de l’écriture et du calcul et d’autres matières
Ses maîtres (professeurs) et ses
études
•
Cheikh ‘Abdour-Rahmane as-Sa’di-qu’Allah lui fasse miséricorde- avait
deux de ses étudiants à qui il donna la responsabilité d’enseigner aux enfants :
le premier est le cheikh ‘Ali as-Sâlihi et le deuxième le cheikh Mouhammad ibn
‘Abdil’Aziz al Moutawoui’-qu’Allah leur fasse miséricorde-. Il étudia chez le
second le résumé de al ‘Aqidah al Wassitiya du Cheikh ‘Abdour-Rahmane as-Sa’di,
et Minahij as-Salikin dans le Fiqh toujours du cheikh as-Sa’di et al Ajroumiyah
et al alfiya.
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Il a étudié chez cheikh ‘Abdour-Rahmane ibn ‘Ali ibn ‘Aoudan la science
de l’héritage et le Fiqh.
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Il apprit avec Cheikh ‘Abdour-Rahmane ibn Naçir as-Sa’di, celui qui est
considéré comme son premier professeur, il apprit de lui le Tawhid, le Tafsir,
le Hadith, le Fiqh, les bases du Fiqh, la science de l’héritage, les sciences
du Hadith, la grammaire et la conjugaison.
Il avait une grande place auprès de
son cheikh -qu’Allah lui fasse miséricorde-
et lorsque le père de Mouhammad ibn ‘Outhtaymine -qu’Allah lui fasse
miséricorde- a déménagé à Riyadh, et voulait l’emmener avec lui, le cheikh
‘Abdour-Rahmane as-Sa’di -qu’Allah lui fasse miséricorde- lui a écrit : « Ce
n’est pas possible ! Nous voudrions que Mouhammad reste ici jusqu’à ce qu’il
apprenne bien ».
•
Et le cheikh -qu’Allah lui fasse miséricorde- a dit : « J’ai beaucoup
pris dans la façon d’enseigner la science et de la présenter aux étudiants avec
des exemples, et de la même façon j’ai beaucoup profité de lui en ce qui
concerne le comportement (Akhlaq) car le cheikh ‘Abdour-Rahmane -qu’Allah lui
fasse miséricorde- avait de très bons caractères, il avait beaucoup de science
et d’adoration, il s’amusait avec le petit et il riait avec le grand, Il est
l’un de ceux qui avait le meilleur comportement que j’ai vu ».
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Il a étudié chez le cheikh ‘Abdoul’Aziz ibn ‘Abdillah ibn Bâz -qu’Allah
lui fasse miséricorde-, qui est considéré comme son deuxième professeur, en
commençant par Sahih al Boukhari, ainsi que quelques ouvrages de cheikh al
Islam ibn Taymiya ainsi que quelques livres de Fiqh. Cheikh al ‘Outhaymine a
dit : « J’ai pris beaucoup de cheikh ’Abdoul’Aziz ibn Bâz dans le domaine du
Hadith, ainsi que dans le domaine des bonnes mœurs et du comportement (Akhlaq)
et il était accessible aux gens ».
•
Il a étudié chez beaucoup de Macha-ikh de la ville de ‘Ounayza et de
Ryadh parmi ses professeurs –en plus de ceux qu’on a cité précédemment- il y a
le cheikh Mouhammad Amine ach-Chinquiti qui est mort en 1393 h (1972), un
exégète connu et grand connaisseur de la langue arabe, auteur du grand Tafsir
connu Adwa al Bayan fi Idah al Qor-an bil Qor-an.
Cheikh al ‘Outhaymine a étudié chez
lui lorsqu’il était à l’institut et dit :
« Nous étions étudiant dans
l’institut, nous étions assis en classe et un cheikh est entré. Si tu le voyais
tu te serais dit : « Celui là c’est un bédouin parmi les nomades, et il n’a
aucune science et ne fait pas attention à sa personne ! » Lorsqu’on la vu, on
l’a méprisé et je me suis souvenu de cheikh ‘Abdour-Rahmane as-Sa’di en me
disant : « Je l’ai laissé et me suis assis devant ce bédouin ! » Mais lorsqu’il
a commencé son cours, ont a vu beaucoup de science sortir de lui et nous avons
su que nous étions devant un grand savant et nous avons beaucoup profiter de sa
science, de son comportement, de son délaissement de ce bas monde »….
Ses fonctions
•
En 1371h il a pris place pour enseigner à la mosquée et lorsque les
instituts scientifiques de Riyad ont ouvert en l’an 1372H, il s’y est inscrit.
Le cheikh a dit : « Je suis entré à l’institut scientifique en deuxième année
après avoir demandé conseil à cheikh ‘Ali as-Sâlihi et après avoir reçu
l’autorisation de cheikh ‘Abdour-Rahmane as-Sa’di -qu’Allah lui fasse
miséricorde-. L’institut à cette époque se divisait en deux, particulier et
général, et moi j’étais dans le groupe particulier.
Et il y avait aussi à cette époque
la possibilité de « sauter une classe » c’est à dire qu’on étudiait les cours
de l’année suivante pendant les vacances, ensuite on passait les examens à la
rentrée, et si on y parvenait, on accédait à l’année suivante, et c’est comme
cela que j’ai pu gagner des années ».
•
Après deux années, il en est sortit et à été nommé professeur à
l’institut scientifique de ’Ounayza tout en continuant d’étudier par
correspondance à la faculté de Chari’a ainsi que l’apprentissage de la science
auprès de cheikh ‘Abdour-Rahmane as-Sa’di.
•
Lorsque son Cheikh ‘Abdour-Rahmane as-Sa’di -qu’Allah lui fasse
miséricorde- est mort on lui confia l’Imamat général de ‘Ounayza, ainsi que
l’enseignement dans la bibliothèque Nationale de ‘Ounayza. Ensuite, il est
partit enseigner à la faculté de Chari’a et Oussoul ad-Dine, annexe de
l’université islamique Mouhammad ibn Sa’oud à Qassim, Tout en étant membre du
conseil des grands savants du Royaume d’Arabie Saoudite. Le cheikh a fait un
grand effort dans la prêche à Allah et dans les recommandations aux prêcheurs
de tout lieu.
•
Et il est digne de mentionner que son excellence le cheikh Mouhammad ibn
Ibrâhim -qu’Allah lui fasse miséricorde- l’a sollicité et a insisté pour qu’il
prenne le poste de juge. Mais le cheikh (al ‘Outhaymine -qu’Allah lui fasse
miséricorde-) n’a pas accepté cette
décision en ce qui concerne sa nomination comme président du tribunal religieux
d’al Ahsa-a, il lui a demandé de le pardonner.
Et ce n’est qu’après plusieurs reprises
et plusieurs correspondances personnelles que le cheikh (Mouhammad ibn Ibrâhim
Âli cheikh -qu’Allah lui fasse miséricorde-) a accepté son refus en ce qui
concerne sa nomination au poste de juge.
Sa maladie
Cheikh al ‘Outhaymine a été admis
dans l’hôpital spécialisé du Roi Faissal de Jeddah où il recevait un traitement
depuis ces 12 derniers jours.
Il a été traité par une équipe de
spécialistes… Il a été mis sous équipement respiratoire huit jours à l'unité de
soins intensifs.
Quand il a été admis à l'hôpital, il
a été mis sur la liste de ceux à qui il ne sera pas pratiqué de réanimation
cardiaque. De plus, il était trop en retard dans le traitement lorsqu’il est
venu. La maladie s'était étendue dans son rein, son colon et un de ses poumons.
Il a été dit qu’il a souffert ses
derniers jours de douleurs sévères à la suite de quoi il ne pouvait plus
parler. Il était aussi rapporté qu’il a refusé de prendre le traitement
chimique.
Il avait été aux États-Unis pour son
traitement et après son retour, il a continué à recevoir des soins médicaux.
Mais, le cheikh qui savait que sa
maladie était en phase terminale, a choisi de mourir à un endroit près du Haram
Sacré à Makkah.
En dépit de son état de santé, il a
continué à donner ses cours habituels dans les différentes villes et places.
Son décès
Cheikh al ‘Outhaymine est mort à
l’âge de 74 ans, laissant un héritage de connaissance, son engagement sincère
et sa lutte au service de l’Islam.
Il était un modèle de savant bien
informé, de droiture, d’honnêteté, d’engagement et de service désintéressé pour
la cause d'Allah. Un grand nombre de musulmans incluant Savants et étudiants
ont assisté à la Salât Janaza qui a été faite à la mosquée sacrée à Makkah
après la prière du ’Asr, jeudi. 500 000 personnes assistent à la Janaza de
Cheikh al ‘Outhaymine …
Qu’Allah lui accorde une vaste
miséricorde, qu’il le place dans le haut firdaws, et qu’il le réssucite avec
les prophètes, les véridiques, les martyrs et les pieux.
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