Son ascendance :
C’est
le Cheikh, l’érudit, le mouhadith (savant dans la science du hadith) Moqbel ibn
Hadi Alhamdani Alwadi’i de la tribu Al Rachid.
Ses épouses :
Il
s’est marié à quatre reprises.
Il
s’est séparé de sa première femme, sa deuxième épouse était Oum Abdelrahman qui
est décédé le 9/2/1422 de l’hégire soit 3/5/2001.Il a eu avec elle quatre
filles dont deux sont décédés. Ses filles sont Oum Abdellah Alkoubra et Oum
Abdellah Asoughra, toutes deux se sont mariées avec deux des élèves de leur
père.
Sa
troisième et quatrième femme sont Oum Chou’ayb Alwada’iya et Oum Salama dont il
n’a eu aucun enfant.
Ses débuts dans
l’étude de la science :
Cheikh
Moqbel commença son apprentissage dans le bureau, il y étudia un moment ensuite
il eu une coupure dans sa continuation de ses études le manque de source
d’enseignement en a été la cause.
Cheikh
disait : « J’ai étudié dans le bureau ensuite j’ai gaché ma vie
ce qu’Allah voulu dans autre chose que l’étude car il n’y avait personne qui
motivait ou qui aidait dans les études ».
Son voyage à la terre
des deux mosquées sacrées :
Ensuite
Cheikh Moqbel entreprit un voyage sur la terre des deux mosquées sacrées et le
Najd. Il resta au Nejd environ un mois et demi, l’atmosphère de Riyadh lui
déplu il décida de partir à la Mecque. Il prit conseil auprès de quelques
prédicateurs voulant acheter des livres profitables, ils lui conseillèrent
Sahih Alboukhari, Boulough almaram, Riyadhou Salihin, Fath almajid. Il
travaillait alors comme gardien d’un bâtiment, il lisait ces livres, il
constata alors que les pratiques dans son pays étaient en contradiction avec ce
que contenait le livre Fathou majid (Explication du livre Kitab Tawhid).
Son retour dans son
pays (Yémen) :
Ensuite
Cheikh Moqbel retourna dans son pays et commença à désavouer, à condamner le
blâmable sur lesquels son peuple était comme le sacrifice pour autre qu’Allah,
comme la construction de voûte sur les tombes, l’appel des morts et chercher
secours auprès d’eux. Il subit beaucoup de difficulté dans sa da’wa notamment
de la part des chiites.
Son retour sur la
terre des deux mosquées sacrées :
Cheikh
Moqbel retourna de nouveau sur la terre des deux mosquées sacrées, juste avant
cela il était parti dans le Najran (région d’Arabie Saoudite à la frontière
yéménite) où il resta deux ans environ où il était toujours très actif dans la
religion ensuite il parti à la Mecque, il y travaillait la journée et étudier
durant la nuit.
Son entrée dans
l’institut « ma’had alharam » (école de science à la Mecque) :
A
l’ouverture de l’institut « ma’had alharam », Cheikh Moqbel s’y
inscrivit et passa avec un groupe d’étudiant en science l’examen qu’il réussit
par la grâce d’Allah.
Son déplacement vers
Médine :
Lorsque
Cheikh Moqbel termina son cursus secondaire, il se rendit à Médine et entra à
l’université islamique et choisit de suivre les cours du département de la
da’wa et du département « Ousoulou din ». Lorsque les vacances
arrivèrent, il craignit la perte de temps à ne rien faire, il entra donc dans
le département de la Charia, il termina ses études et obtenu les diplômes. Il
répétait souvent lors de ces leçons l’objectif est la science et non les
diplômes.
Son obtention de
Master :
L’étude
du Master (diplôme de fin d’étude de 5 années) s’ouvrit alors dans l’université
islamique, il s’inscrivit à l’examen d’entrée et le réussit. Il avait à
préparer pour l’obtention de son diplôme la vérification du livre
« Alïltizamat wa tatabi’ » (livre traitant des sciences du hadith) de
l’imam Adarkatani.
Son
emprisonnement :
Cheikh
Moqbel fut emprisonné à deux reprises. La première fois pour une durée d’un
mois et demi, et la deuxième fois durant 3 mois ensuite il parti après cela.
Cheikh disait à ce propos : « Certains frères débutants commettaient
quelques erreurs car ce qui domine chez le débutant est la ferveur excessive,
j’exposais alors mon étude concernant mon master, on assista alors cette nuit
là à notre arrestation, 150 personnes furent arrêter et d’autre fuirent. On
resta en prison un ou deux mois ensuite on sortit innocenté. Après cela
certains messages apparurent, on nous arrêta et lors de l’enquête, on me
dit : c’est toi qui a écris ces messages. J’ai nié cela et Allah sait
que je ne les ai pas écris et que je n’y
ai pas participé. On m’emprisonna 3 mois et à ma sortie on m’ordonna de quitter
l’Arabie Saoudite. ».
Son arrivé au
Yémen :
Lorsqu’il
arriva dans son pays, il entreprit d’enseigner le coran aux enfants dans son
village. A cette époque il subit d’énormes difficultés, on le menaçait de mort
s’il refusait de laisser la croyance autenthique sur laquelle il était et qu'il ne revenait pas sur les fausses croyances que certains gens de son
pays étaient. Il était à cette époque seul, ne connaissant personne, ni chef de
tribu, ni responsable. Sa seul parole qu’il répétait était : Allah me
suffit, et c’est le meilleur garant (hasbiya Allah wa ni’ma wakil). Apres
quelque temps certain bienfaiteur de Médine lui envoyèrent ses livres, mais il
ne pu les récupérer qu’après avoir payé une forte amende et des efforts
considérables, les chiites disaient que c’était des livres wahabites.
Son lègue de la
science :
Cheikh
Moqbel a écrit énormément d’ouvrages parmi les plus connus, il y a : Sahih
almousnad mima laysa fi sahihayn, Tarajim rijal alhakim fi almoustadrak, Tarajim
arijal adarkatani fi sounanihi, Sahih almousnad min dalaïl anoubouwa, Aljami’
asahih fi alkadr, Sahih almousnad min asbab anouzoul, et encore beaucoup d’autre…
Ses maîtres
(professeurs) :
Il
a eu de nombreux maîtres parmi lesquels :
Cheikh
Abdelaziz ibn Baz, il étudia avec lui à Médine Sahih Moslem.
Cheikh
Mohamed Nasreddin Albani, il assistait a beaucoup de ses assises privées avec
lui.
Cheikh
Abdellah ibn Hamid.
Cheikh
Mohamed Assabil.
Cheikh
Abdelaziz Arashid.
Cheikh
Yahya Alpakistani, il étudia avec lui Tafsir ibn Kathir, Sahih Boukhari, Sahih
Moslem à la Mecque.
Cheikh
Mohamed ibn Abdallah Asomali, il étudia avec lui la science du hadith, avec lui
il profita énormément de cette science, à la Mecque.
Cheikh
Sayed Mohamed Alhakim Almasri.
Cheikh
Mohamed ibn Abdelwahab Almasri.
Ses élèves :
Cheikh
Moqbel eu énormément d’élèves, on ne peut tous les évoquer, on peut en
décompter 334. Parmi eux, on peut citer:
Cheikh
Mohamed ibn Abelwahab Alwasabi, responsable de « dar alhadith » à
alhadadiya (ville située à l’ouest du Yémen au bord de la mer rouge).
Cheikh
Yahya ibn Ali Alhajouri, c’est lui qui a succédé à Cheikh Moqbel à la tête de « darou
salafiya » à Damaj.
Et
beaucoup d’autres…
Sa bienveillance envers
ses élèves :
Il
était attentif au besoin de ses élèves, il s’attristait lorsqu’il apprenait que
l’un de ses élèves manquait de quelque chose. Parfois après l’un de ses cours,
il sortait de chez lui avec un plat de riz et un pot de lait qu’il donnait à
certains de ces élèves.
Souvent
après l’un de ces cours, lorsque l’un de ses élèves désirait le questionner, il
lui disait : « Viens chez moi, déjeune avec moi, ensuite nous
parleront. »
Un
jour, des élèves lui présentèrent une feuille sur laquelle était écris : « Je
suis un étudiant, et j’aime la science, j’ai des dettes et je crains que cela
ne me détourne des études. ». Après que le Cheikh ait lu la lettre, il fit
son cours et avant de finir son cours, il dit : « le frère qui a
écrit ce message, qu’il aille voir le frère untel et qu’il dise de combien s’élève
sa dette, on verra si on peut lui venir en aide. ».
Son décès :
Cheikh
Moqbel décéda la nuit du dimanche 3/5/1422 de l’hégire soit 24/7/2001. Il décéda dans
la ville de Djedda à l’âge de 70 ans. On a prié sur lui après salat Fajr, il
fut enterré auprès de Cheikh Ibn Baz et Cheikh Outheymine. On prié sur lui
Cheikh Rabee Almadkhali, Cheikh Wassillah ibn Mohamed Abbas, Cheikh Salih ibn
Homeyd, Cheikh Mohamed ibn Ali Adam, Cheikh Mohamed ibn Abdelwahab Albana et
beaucoup d’autre…
On
prié sur lui à la Mosquée Sacrée 1000 bienfaisants mouwahadines (personne n'associant rien à Allah, proclamant l'unicité), et le prophète a
dit : « Il n’y a pas un musulman qui
décède et qu’à sa Janaza (prière funéraire) sont présents 40 personnes qui n’associe
rien à Allah sans qu’Allah intercède en sa faveur par eux. »
[Rapporté par Moslem].
Qu’Allah
lui fasse miséricorde, et qu’il le place dans le haut Firdaws.
Biographie tiré du livre d'Abou Hamam Mohamed Assoma'i, traduit par Abou Zayd
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